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Ve 23 & Sa 24 Avril: GHOSTS: Films, Performances/Concerts et Expo

Deux jours de festival autour du vernissage suisse des oeuvres picturales de Scott Batty (UK). Deux jours pour s’immerger dans un univers composé de fantômes, de zombies, d’ambiances sombres & psychédéliques avec au programme performances/concerts de THE ART OF SKINLESSNESS, dignes héritiers des univers musicaux et lyriques à la NICK CAVE mais aussi ART SNEIDER, en conducteur d’un train fantôme pour une création originale unique accompagnant le non moins mythique et opaque BEGOTTEN de ELIAS MERHIDGE.

Côté FILMS nous avons élaboré pour vous un programme spécial et explosif du meilleur crû du réalisateur Canadien Guy Maddin et des Anglais, les Frères Quay, maîtres absolus de l’animation comme on n’en fait plus.

Plus d’infos:
Frères Qua! y (Quay Brothers): Lesdits frères jumeaux réalisent des films d’animation depuis les années 1970 dans la même lignée que Jan Svankmajer: un monde brut et crasseux auquel les frères on ajouté des touches néo-gothiques, jouets horrifiants, des os, de la viande etc. et surtout beaucoup d’artisanat dans leur manière de travailler et un visuel très détaillé. Leurs scénarios sont généralement assez minimaux et sombres, leurs films surréels, des flux de conscience proches de cauchemars mais toujours soutenus par beaucoup d’humour.  http://www.eddistribution.com/film.php?id_film=20

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Guy Maddin: Sans budget important, Guy Maddin réussit à imposer une oeuvre poétique, lyrique, surréaliste et personnelle, mêlant une imagination débordante aux plus profonds désirs non-refoulés baignant toujours dans un univers en noir et blanc très glamour et inspiré d’une esthétique proche de celle en cours dans les années 1920 (flou artistique, gros plans, rognage des bords de l’image etc..). En 1995, Guy Maddin reçoit, pour l’ensemble de son oeuvre, la très convoitée « Telluride Medal », que reçurent avant lui des cinéastes tels que Abel Gance, Francis Ford Coppola, Andrei Tarkovsky ou Clint Eastwood. http://www.eddistri! bution.com/film.php?id_film=6

PROGRAMME:

VENDREDI 23:
18h: PICTURES

vernissage de l’exposition de Scott Batty http://www.scottbatty.com

20h : LIVE
The art of skinlessness (environ 1h15′)
Scott Batty (Lyrics/voix) – Aurélien Nicolas (piano/guitare/voix) – Emiko Otta (batterie/voix)

« Les paroles primitives-chics et la voix de Scott Batty, les guitares aux lames d’acier électrique et le piano cubo-futuriste frottant les mélodies de velours d’Aurélien Nicolas font de chaque concert de The Art of Skinlessness un concentré de vie urbaine à l’état pure, une expérience proche du sacrifice inca et un voyage à travers toutes les dimensions de ce monde et des autres. Scott Batty et Aurélien Nicolas ne sont pas seulement des musiciens : ce sont des méd! ecins de l’âme occidentale opérant à même la chair vive de l’auditeur et partageant avec lui une expérience sacrée. » – Pacôme Thiellement
http://www.myspace.com/theartofskinlessness

21h15/21h30 : pause (15′)

21h30: FILM+ PERFORMANCE LIVE

Begotten, d’Elias Merhidge (1991 – 1h20′ – N/B – 16mm) + performance live : Art Sneider
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Begotten pourrait être qualifié de poème visuel brut, mystique, organique et envoûtant. Le film montre des personnages/ombres évoluant dans des images hyper contrastées et saturées, résultat de mois de travail de manipulation de la pellicule (avec un mat&eacut! e;riel spécialement conçu pour ce film), tant lors du tournage que lors de traitements ultérieurs. Le rythme du Begotten est construit sur la densité des images et les pulsions des grains noirs et blancs. Une vraie expérience cinématographique.
http://www.myspace.com/artsneider http://www.eddistribution.com/film.php?id_film=69


SAMEDI 24, 20h, LIVE

Benjamin Korsakoff (30′)
« Elle était allongée dans son lit essayant d’attraper des oiseaux invisibles ; et le jour d’apr&egrave! ;s quand je suis entré dans la chambre, il ne restait plus rien ! d’elle ».
Les apparitions du pianiste Benjamin Korsakoff sont rares. Korsakoff est comme le témoin de traversées séculaires; sa musique est sans âge, et ses morceaux, sifflés ou chantés, d’authentiques prières.
http://www.myspace.com/aureliennicolas

20h30: FILMS
The heart of the world, de Guy Maddin (2000 – 6′- DVD)
Anna, scientifique travaillant pour l’État, découvre que le cœur du monde est sur le point d’avoir une attaque alors que deux frères, Osip l’acteur et Nicolaï le croque-mort, se disputent ses faveurs.

Hospital fragment, de Guy Maddin (1998 – 3′30 – DVD)
Les tentatives d’un jeune homme de co! nsommer son amour pour une femme sont contrariées par un marchand de poissons…

In abstentia, des Frères Quay (2003 – 20′ – 35mm)
Une femme, seule, dans une pièce, écrit une lettre de manière répétitive, avec des morceaux de mine de plomb. Dehors, la lumière toujours changeante enregistre ses moindres gestes.

21h : Pause (15′)


21h15: LIVE

The art of skinlessness (45′)

Avec Scott Batty et Aurélien Nicolas (sans batterie)
http://www.myspace.com/theartofskinlessness

22h : FILMS
Dramolet (Stille Nacht I), des Frères Quay (1988 – 1′21 – DVD)
Une po! upée observe, derrière une fenêtre, les modificatio! ns survenant dans une pièce. D’une boîte métallique se répand un étrange duvet qui ressemble à une cristallisation de glace, tandis que dans la pièce où se trouve la poupée, les cuillers prennent vie.

Are we still married (Still Nacht II), des Frères Quay (1988- 3′35 – DVD)
Une balle de ping-pong donne vie à une série de créatures qui semblent sortir d’Alice au pays des merveilles. Le lapin et Alice portent des bas de laine rayés et tiennent une raquette de ping-pong en forme d’ex-voto frappée à l’image du Sacré-Cœur.

Can’t go wrong with you (Stille Nacht IV), des Frères Quay (1988 – 3′30 – DVD)

Visions anamorphiques d’une table vue d’en haut. Puis réapparaissent Alice et le lapin. On recueille du sang aux pieds de la poupée posée sur une balance. Le lap! in, assis sur une chaise longue, coupe le fil de la mort.

Street of crocodiles, des Frères Quay (1985 – 21′ -DVD)
Dans un théâtre, un homme regarde le plan de La Rue des crocodiles à travers un kinétoscope. Comme dans un cauchemar, nous voyons le souffle de la vie frapper les personnages de Schulz dans une ville transfigurée qui ressemble à la Drohobycz décadente et poussiéreuse décrite par l’écrivain.

Plus d’infos musique:
http://www.myspace.com/theartofskinlessness
http://ww! w.myspace.com/aureliennicolas
http://www.myspace.com/emikoota

Plus d’infos films:
http://www.eddistribution.com/accueil.php

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